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12/05/2017
Le marché immobilier de l'ancien en France se porte bien.
L'an dernier, l'activité a bondi de 16,2 % chez Century 21, une progression à deux chiffres qui n'avait "pas été constatée depuis 2010" dans ce réseau de 850 agences tandis qu'elle a crû de 11,5 % chez Guy Hoquet (450 agences), propriété de Nexity. La reprise du marché de l'immobilier ancien, "incarnée par l'augmentation des volumes de ventes tout au long de l'année, s'est confirmée au 4e trimestre", se félicite Guy Hoquet.
Le marché immobilier de l'ancien en France se porte bien.
Le marché immobilier de l'ancien en France se porte bien. Il enregistre une croissance des transactions à deux chiffres grâce à des taux de crédit historiquement bas, selon les réseaux Century 21 et Guy Hoquet.
L'an dernier, l'activité a bondi de 16,2 % chez Century 21, une progression à deux chiffres qui n'avait "pas été constatée depuis 2010" dans ce réseau de 850 agences tandis qu'elle a crû de 11,5 % chez Guy Hoquet (450 agences), propriété de Nexity. La reprise du marché de l'immobilier ancien, "incarnée par l'augmentation des volumes de ventes tout au long de l'année, s'est confirmée au 4e trimestre", se félicite Guy Hoquet.
À l'origine de cette embellie, soulignent les deux réseaux, des taux très bas – aux alentours de 2,20 % en moyenne en novembre "contre 4,15 % en janvier 2012", rappelle Century 21 – qui rendent le crédit immobilier "particulièrement attractif". En outre "les prix se stabilisent enfin", souligne Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet, qui pointe un recul de 0,5 % en France et de 0,8 % en Ile-de-France sur un an.
Baisse de confiance en décembre suite aux attentats
Chez Century 21, le recul du prix moyen au mètre carré a été de 5,1 % en France l'an dernier comparé à 2012, à 2 481 euros (2 614 euros trois ans plus tôt), ce qui a donné un "gain de pouvoir d'achat" aux ménages. Cette baisse s'est toutefois "enrayée": elle n'a été que de 0,6 % en 2015 sur un an, poursuit le réseau. Et de leur côté, "les propriétaires vendeurs se sont montrés plus raisonnables dans leurs prétentions financières". Seule la seconde quinzaine du mois de novembre a vu l'activité fléchir en raison d'une "baisse de confiance" due aux attentats survenus le 13 à Paris et Saint-Denis, dit-on chez Guy Hoquet, avec des transactions et des projets d'achat en chute de 20 et 26 % respectivement. "Mais c'est un micro-phénomène qui n'a duré que quelques jours, où les Français ont cessé de sortir... nos clients ont stoppé leur projet immobilier, annulé leurs visites", rapporte Fabrice Abraham. Les primoaccédants font un "léger retour": ils ont représenté 36 % des transactions l'an dernier chez Guy Hoquet, contre 30 % en 2014.
Sur le marché de l'ancien, le prêt à taux zéro (PTZ) élargi depuis le 1er janvier n'aura que "peu ou pas d'incidence", car il est assorti d'une obligation de réaliser des travaux à hauteur de 25 % du montant de l'achat, un "élément bloquant" pour l'acquéreur, estime le directeur général du réseau. Les investisseurs locatifs sont revenus (+ 5,7 % en 2015) chez Century où ils ont généré 16,7 % des ventes, un niveau proche de celui de l'année 2011 (18,3 %), où ils avaient été très actifs. À Paris, les transactions ont bondi de 24,1 % chez Century 21 avec un prix moyen au mètre carré en recul de 2,2 % à 8 052 euros le mètre carré et une transaction moyenne à 397 415 euros.
Cette "parenthèse enchantée" de 2015 pourrait bien se prolonger en 2016 si les taux d'emprunt ne remontent pas sensiblement et en l'absence de nouvelles mesures fiscales susceptibles de "briser cette dynamique", estime Century 21.